Julie est infirmière dans une maison d’arrêt depuis presque 10 ans. Après une longue expérience dans le milieu hospitalier, l’envie de renouer le lien avec les patients s’est fait ressentir.
C’est à la suite d’un échange avec une collaboratrice qu’elle s’est dit « pourquoi pas moi » ?
Un podcast aux petits oignons, ails et fines herbes 🍃
On vous dit tout, tout, tout 🍃
Je m’appelle Julie, je suis infirmière diplômée depuis 205 donc bientôt depuis 16ans. J’ai passé 6 ans en médecine neurologique dans un hôpital public avec des pathologies assez variées, à gérer tant de l’urgence que du soin palliatif.Donc 6 ans très intéressant et très enrichissant. J’ai quitté un peu l’hôpital après, je suis partie 2 ans en intérim où j’ai fait des tas de choses différentes aussi. J’ai bossé pour un laboratoire de prélèvements, j’ai bossé pour l’établissement français du sang pour les collectes mobiles, j’ai fait classiquement de la chirurgie et de la médecine, j’ai fait de la réadaptation neurologique, j’ai travaillé avec une ophtalmologue en cabinet libéral et encore d’autres choses, je crois. 2 ans assez riches. En 2013, j’ai postulé pour intégrer une unité de consultation et de soin ambulatoire. Ce qu’on appelle une infirmerie en milieu carcéral, en prison. J’y suis toujours, ça fait 8 ans que j’y suis.
Je suis devenue infirmière, l’idée m’est venue en seconde. Je ne savais pas encore exactement ce que je voulais faire, mais effectivement je voulais un métier au contact des gens, j’avais envie de les aider quand même. En parlant un peu autour de moi et grâce aux rendez-vous avec les conseillers d’orientation, c’est une filière qui s’est présentée. J’ai passé le concours. J’ai intégré une école.
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